Depuis le commencement des mesures de restriction de sorties, les applications de rencontre recensent des taux d’utilisation record en France comme dans le monde.
Depuis la fermeture des bars, finie la drague du samedi jour. Une situation sans precedent, qui aura pousse quantite de Francais et Francaises a partir chercher l’ame s?ur sur leurs smartphones. Une veritable aubaine Afin de des applications comme le service francais Once, qui enregistre 30 % de telechargements supplementaires depuis J’ai mi-mars. Et cette application est loin d’etre la seule a en jouir : Tinder, le leader du marche, a enregistre trois milliards de « swipe » dans la nuit du 29 mars, votre record absolu alors que la moitie de l’humanite reste cloitree chez celle-ci.
Mais la hausse d’une frequentation s’accompagne aussi de plusieurs changements d’habitudes pour les millions de Francais deja inscrits. Quelques des outils, d’ordinaire plutot privilegies pour les fameux « coups d’un apri?m », paraissent desormais devenus les theatres de grandes discussions, romantiques, ou non. Un changement directement visible dans les chiffres. Tinder, par exemple, observe une augmentation de 23 % une duree des conversations entre usagers.
« J’ai moins d’embauche, alors je tue le temps »
Ces jours-ci, aux yeux de Tophe, ces applications, « c’est avant bien pour connaitre de nouvelles gens, explique-t-il. Pas question de bouger ces jours-ci ». Parfois, c’est aussi un outil pour se divertir, comme l’indique Mael : « J’ai moins de travail, aussi je tue moyen. J’ai l’impression de devenir toujours connecte ». Un sentiment de connexion permanente qu’il n’est jamais le seul a ressentir, tel en temoigne Fanny, qui possi?de le sentiment de « passer (sa propre) life a parler dans Tinder ».
Pandemie de Covid-19 ou pas, Afin de plusieurs, les habitudes ont la dent dure. Et contrairement a ce que l’on pourrait croire, l’integralite des utilisateurs n’ont gui?re change leurs approches depuis mars : « On me propose encore de bouger sur des applications comme Grindr, ainsi, ca me choque quelque peu », deplore Tophe.
Mais Divers veulent i nouveau sortir malgre le confinement. Vous devez alors resister a une tentation qui demange, ainsi, votre n’est pas toujours facile, comme en temoigne Fanny, 22 annees : « Parfois, je suis a 2 doigts de bouger, mais mes amis m’en empechent ». Elle ironise aussi sur claque que « meme pendant le confinement, nos mauvaises rencontres, ca arrive. »
Une tentation exacerbee par des conditions materielles parfois difficiles, surtout chez les jeunes de renvoi au foyer : « j’suis comme tout un chacun, j’aimerais beaucoup passer une nuit a m’amuser ailleurs que chez mes parents ! Neanmoins, je prefere quand meme rester que de rentrer avec le corona », plaisante Mael.
Nouvelles methodes de drague
Mes nouvelles methodes de drague fusent pendant le confinement, tel avec l’apparition des premiers rendez-vous en visioconference. Selon 1 sondage interne revele via Happn, application en quatrieme position du marche francais, plus de la applications de rencontres africaines pour iphone moitie de leurs utilisateurs (54 %) seraient prets a se voir pour la premiere fois derriere leurs ecrans. Une option appreciee des plus jeunes, comme Sarah, 19 annees : « On a parle d’effectuer des rendez-vous avec une webcam, ainsi, franchement, votre n’est pas si en gali?re! » Elle se rejouit d’avoir un contact visuel avec sa nouvelle retrouve, « une vraie bonne alternative ». Et, toujours d’apri?s Happn, un tiers des utilisateurs seraient prets a passer i nouveau a l’etape superieure et realiser des videos coquines avec leurs partenaires potentiels.
Mais si ces applications peuvent donner un sentiment de proximite, bien nombreux sont ceux qui ressentent quand meme la solitude. Les plus bavards deplorent approcher des personnes qui ne souhaitent jamais discuter, ou avec qui « l’explication s’eteint tres vite », car « on sait qu’on ne se verra pas », se lamente Mael.
Bavard ou pas, c’est beaucoup « l’apres » qui est sur chacune des levres. Et pourtant, l’ensemble de ne semblent jamais prets a repartir directement a Notre conquete de l’amour. « l’explication tourne trop vite a l’apres confinement, et s’arrete souvent la », en fonction de Gael, enseignant en region parisienne. Ce professeur de physique-chimie ne « pense jamais sortir d’emblee », car tout i l’heure, « on parle de bouger couvert, mais la, meme avec une capote, c’est trop risque ! »
Pour nos autres, l’apres ressemblera a l’avant, tel l’espere Salome, une pharmacienne toulousaine : « J’ai installe Tinder pour passer moyen. Je l’avais deja utilise mais je n’en ai jamais garde votre souvenir merveilleux, la, c’etait le bon moment. Apres la crise, ces applications, je ne les garderai gui?re, votre n’est gui?re i mon sens. »